Compte-rendu de la réunion du CSE de février 2025


DUERP

Le DUERP est en cours de rédaction et de validation. Le CSE a fait ses retours sur le contenu du document et les a présenté à la direction. La DRH ayant été absente lors de cette réunion, la validation est reportée au mois de mars.

Compensation des temps de trajet

Un document précisant les compensations accordées aux salariés pour les trajets chez des clients est en cours de rédaction. Suite à une relance d’un collaborateur sur le sujet, le CSE demande des précisions sur l’avancement de ce document et sur les éléments qui y seront proposés.

Trajets en province et à l’étranger

Une ébauche avait été présentée au pôle ASO pour commencer à proposer des compensations pour les déplacements à l’étranger. Le CSE signale que les politiques de compensation qui y sont proposées reposent sur la distance et le décalage horaire plus que sur le temps effectif de trajet, et que l’écologie n’y est absolument pas prise en compte car ne propose de compensation que sur les trajets en avion même lorsque des trajets en train légèrement plus longs sont possibles.

La direction rappelle que la culture d’I-TRACING est que le manager a la marge de manœuvre pour définir qui doit partir où et comment (date de départ selon les besoins du client, répartition des déplacements selon les possibilités des salariés, etc.). C’est à lui de s’arranger avec le client ou de proposer une compensation au salarié.

La direction souhaite garder une politique la plus générale possible, de crainte que les guidelines deviennent à terme de plus en plus précises pour couvrir les cas exceptionnels. Elle souhaite que la réflexion humaine et opérationnelle soient moteurs plutôt que les managers se déresponsabilisent en s’appuyant aveuglément sur un document RH.

L'avis de la section Solidaires Informatique

Nous souhaitons que les éléments suivants soient pris en compte dans le calcul des compensations (financières ou en temps de repos) :

  • Le temps de trajet effectif du collaborateur pour le mode de transport le plus écologique dont le temps de trajet est acceptable. Il s’agit d’une unique variable simplifiant le calcul et mettant tous les déplacements sur un pied d’égalité.
  • Les jours non travaillés impactés par les déplacements (trajets le week-end, week-end passés sur place, jours fériés)

Nous souhaitons également que l’utilisation du train soit encouragée autant que possible, et que celle de l’avion soit proscrite pour les trajets en France métropolitaine et lorsqu’un trajet par un autre mode de déplacement est possible en moins de 4 heures de plus que le trajet aérien.

Trajets en Île-de-France

Un second point est abordé dans la relance du collaborateur : l’article L3121-4 du code du travail dispose “si le temps de déplacement dépasse le temps normal de trajet entre le domicile et lieu habituel de travail, il fait l’objet d’une contrepartie soit sous forme de repos, soit sous forme financière”, contrepartie devant être fixée par la convention collective, un accord d’entreprise ou par l’entreprise après consultation du CSE. La question se pose donc également pour certains trajets en Île-de-France pouvant peser sur les temps de vie privé des salariés.

La direction rappelle qu’I-TRACING n’a pas vocation à faire de la régie, les temps de trajet en IdF sont donc exceptionnels et les managers doivent prendre en compte les contraintes personnelles des salariés et la répartition dans le temps des missions pour choisir qui envoyer sur quelle mission. Une bonne répartition géographique et temporelle ne devrait pas impacter de manière importante la séparation vie pro/vie perso d’un salarié. En cas de désaccord dans cette gestion de la répartition, le salarié est invité à escalader vers les RHs.

L'avis de la section Solidaires Informatique
En cas d’abus par un manager sur ce sujet, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous puissions vous accompagner sur le sujet

Réévaluation de la prime d’astreinte

Certaines équipes réalisant des astreintes ont du mal à trouver des volontaires pour réaliser ces tâches, en particulier en raison de la prime d’astreinte qui n’a pas évoluée depuis longtemps et qui est bien en dessous du marché selon ces équipes.

La direction indique que la prime d’astreinte va être réévaluée pour remotiver les équipes concernées. Le montant n’est pas encore décidé mais a pour objectif une mise en place de cette revalorisation d’ici à fin mars 2025.

Une différence a également été notée entre le temps facturé au client et la durée réelle d’intervention par les ingénieurs I-TRACING lors du déclenchement de l’astreinte. Les salariés déclenchés sont rémunérés sur le temps qu’ils ont passé à la tâche alors que les clients sont facturés par tranches de 1 ou 2 heures, arrondies au supérieur.

La direction indique que l’arrondi de facturation a pour but de décourager des déclenchements inutiles par les clients et ainsi limiter le dérangement des salariés en astreinte. Elle ne souhaite pas aligner le temps rémunéré avec le temps facturé, justifiant que plusieurs ingénieurs peuvent intervenir sur un temps court pour un même déclenchement rendant le partage peu cohérent (par exemple 2 heures facturées au client pour 3 ingénieurs ayant travaillés 10-15 minutes). De plus cela créerait une inégalité entre 2 salariés déclenchés pour une facturation de 2 heures si l’un travaille les 2 heures et l’autre 5 minutes. L’objectif d’I-TRACING dans cette politique n’est pas de se faire de l’argent sur le dos de ses salariés, mais de les rémunérer à la juste valeur du travail effectué tout en continuant de décourager les déclenchements inutiles.

Double écrans

Une réflexion est en cours pour installer des doubles écrans aux équipes n’en possédant pas encore et pour lesquelles cette installation serait utile pour leur travail. Une consultation des managers des équipes concernées va être faite pour qu’ils précisent le besoin ou non pour les activités de leurs équipes.

Le coût engendré par ce changement serait important car, en plus des nouveaux écrans à acheter, les docks ne supportant qu’un seul écran seraient à changer, rendant obsolète du matériel encore fonctionnel.

cse